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Un nom est à suggérer pour désigner la dernière des Commissions Municipales, " Le Conseil de la Tranquillité publique "
Les réunions seront tenues en gilet de sécurité !
Le Pavé en mousse (qui pique )
Rédigé par : Le Pavé en mousse | 02 novembre 2009 à 11:26
Sur cette vidéo,cette jeune Etudiante, à priori non politisée, présente le profil idéal pour être Déléguée d’une Assemblée de Quartiers.
Pourquoi n’y a-t-il jamais eu d’appel à Thorigny, pour devenir Délégué(e)de la population dans les Assemblées de Quartiers ?
Un ancien conseiller
Rédigé par : Un ancien Conseiller | 02 novembre 2009 à 12:02
Enfin, un tract au sujet intéressant (et attendu) le PLU, en réunion publique le 17 novembre.
On peut regretter la présentation de ce tract funèbre, présage de deuil qui ne donne pas du tout envie de vivre à Thorigny ! Décidément, le nouveau graphisme aussi bien du VAT que des documents édités nouvellement nous font regretter l’imagination, l’esthétisme qui animaient les précédents « artistes » déboutés, on ne sait pour quelle raison, tout comme l’ont été certains membres du CM qui ont eu le tort de déplaire !
Charlotte.
PS : Espérons que ce funeste faire-part ne soit pas un préambule à l’enterrement du PLU ?
Rédigé par : Charlotte | 03 novembre 2009 à 22:58
Bonjour à tous,
Parmi les sujets traités au cours du dernier Conseil Municipal du 22 Octobre, un Comité consultatif "Prévention, Sécurité, Citoyenneté" a été créé.
Ce Comité comprendra 10 Conseillers municipaux, dont trois pour l’Opposition .Sont également prévu un représentant de chacune des structures suivantes :
- Collège, Lycée professionnel, Lycée Van Dongen,
- Chacun des deux Bailleurs sociaux
- Un Représentant de la SNCF et un des Commerçants,
- Un Représentant du Comité de prévention de Marne la Vallée
- Un Représentant de la Population issu de chacune des Assemblées de Quartier
- Un Représentant issu d’une réunion générale à intervenir des Jeunes Thorigniens.
- Ce Comité consultatif travaillera en lien avec le CISPD (Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance) dont le Président est Mr Pagny, Maire de Lagny.
Ce Comité doit être considéré comme la suite et la conséquence de la Réunion du 12 Octobre, tenue au Moustier. Reste à prévoir, en particulier, la date de la première réunion, le mode de fonctionnement, compte tenu du nombre de participants, le mode d’intervention du public puisqu’il s’agit de réunions ouvertes.
L’intérêt que portent les Thorigniens aux questions de sécurité est connu, je ne doute donc pas que les commentaires postés à ce propos seront nombreux et variés.
Nous devons et pouvons faire de ces réunions, un lieu d’échange et de projets concrets.
Marc Leclerc
Rédigé par : Marc Leclerc | 06 novembre 2009 à 20:14
Courage, je me lance. Ces deux commentaires parus sur un Blog de Roissy en Brie pour rappeler de quoi nous avons à parler :
Bonjour.
Il ne faut surtout pas oublier les multiples responsabilités liées à la montée de ces formes de violence. Il est en effet temps que l'équipe municipale renforce sa police et qu'une permanence 24h/24h soit effective au plus vite. Un service prévention efficace serait tout autant indispensable ainsi que la réouverture de certains sites d'accueil des jeunes (voir l'ouverture de nouveaux !). Etant souvent en contact avec de jeunes Roisséens, je suis souvent choqué de constater l'étroitesse de leur monde social et intellectuel. Il est du devoir de tous de mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour élargir leur horizon mental. L'effet de "bande" devient un stimulant (sensation de puissance) au service de destruction aveugle qui bien entendu est insupportable et inacceptable pour la communauté. A propos des responsabilités, je tiens à signaler que la Police Nationale ne tient pas compte de certaines plaintes restant sans suites !!! Cela renforce les vandales dans leur immunité, ils se sentent "intouchables", ce qui n'arrange pas les choses. En effet, la conséquence est que les personnes un peu courageuses "osant" se frotter à ces bandes au prix de vandalisme dirigé sur leur personne et de menaces parfois (mais rarement) suivies d'effets finissent pas se décourager... Bref, le courage n'étant pas la plus grande caractéristique de cette minorité de jeunes idiots, les choses devraient pouvoir se régler un jour, si bien entendu nous agissons TOUS, et à plusieurs niveaux. Bonne fin d'année (malgré tout) à toutes et à tous, et par pitié, n'utilisez pas ces regretables évennements à des fins personnelles ou politiques, car sinon, vous ne vaudrez pas plus cher que ces vandales.
Bonjour aux blogueurs.
Je vais m'exprimer à mon tour, j'en ai assez de ces petits C--- qui nous pourrissent la vie.
La faute à qui?
Manque d'éducation, démission des parents, manque de structures suffisantes toutes les structures de la ville prévues pour les jeunes sont-elles opérationnelles? Je sais que non! certaines sont fermées d'où le désoeuvrement des jeunes.
Que fait le service prévention?
Du vandalisme il y en avait avant, xxxxx, xxxxx n'ont pas fait changer les choses. On espérait que cela allait se calmer avec cette gauche-la et que nous pourrions être tranquilles chez nous, dormir sans être reveillé par des jeunes livrés à eux même et qui vandalisent nos jardins, nos maisons, nos clotures par JEUX.
Qui se vengent sur nos véhicules lorsque nous les reprenons. Résultat, personne ne dit plus rien de peur de représailles.
Mieux, si vraiment nous craquons et que nous appelons la police Nationale et que, par chance elle se déplace, notre plainte reste sans suite.
Alors on fait quoi?
On s'organise en milice?
Ou on exige du préfet des effectifs en police Nationale pour qu'enfin nous puissions vivre dans notre ville.
Et on exige de notre municipalité qu'elle recrute une police municipale opérationnelle 24H sur 24.
Je suis d'accord avec la personne qui explique que "chacun son rôle"la PM ne doit pas se substituer à la PN.
Pourquoi à Ozoir les gens sont-ils en sécurité? Pourquoi pas nous?
Rêveillez-vous les élus et trouvez des solutions, faute de quoi je ne donne pas cher de votre crédit auprès des habitants.
Un habitant qui rêve de dormir en paix et de pouvoir reprendre sa voiture, non vandalisée, le lendemain pour aller TRAVAILLER
Deux Commentaires retransmis par Blandine.
Rédigé par : Blandine | 07 novembre 2009 à 11:08
Bal des voyous à Thorigny,
La meilleure façon d’enterrer une affaire est de créer un "Comité Théodule",ironisait le Grand Charles,qui conseillait d’en fixer la première réunion entre la Saint Glinglin et les Calendes grecques.
Il savait vivre le Grand Charles (pas Pasqua, l’Autre) !
Le Pavé en Mousse, Inventeur du Pavé rond et Pointcaré.
Rédigé par : Le Pavé en Mousse | 07 novembre 2009 à 13:08
Bonjour à tous,
Les Amuseurs du Net font leur métier, laissons-les vivre !
Sous l’ironie des mots perce pourtant la crainte de ne pas voir prise en compte rapidement la demande pressante de la population exprimée le 12 Octobre au Moustier. On peut penser que réunir une vingtaine de personne d’horizons différents peut poser des problèmes d’agenda, en particulier en ce qui concerne le représentant des Jeunes Thorigniens et des Délégués des Assemblées de quartier. Du 13 au 25 Novembre vont se tenir les trois Assemblées de Quartier, il importe que les candidatures des personnes qui souhaitent représenter leur Quartier au Comité "Prévention, Sécurité, Citoyenneté" se fasse connaître à l’occasion de ces Assemblées et que ces candidature soient acceptées à main levée, par exemple.
Cette première manifestation d’une attitude active des participants dans les Assemblées de quartier devrait conduire à une réforme du fonctionnement de ces Assemblées, mais ceci est une autre histoire. Il ne suffit pas de se plaindre, il nous faut maintenant montrer que nous existons et que nous voulons nous faire entendre tout au long de l’année !
Marc.Leclerc ([email protected])
Rédigé par : Marc Leclerc | 08 novembre 2009 à 09:52
La Démocratie suivant François Bayrou :
La démocratie a deux aspects : la représentation et participation des citoyens. Le temps où l’on pouvait gouverner sans la participation des Français, ou contre eux, est révolu. Chaque citoyen doit pouvoir se faire une idée des enjeux, des choix. Les conseils de quartier sont une excellente façon de permettre à chaque citoyen de suivre les affaires qui le concernent directement ; dans les grandes villes, les Conseils municipaux sont si chargés, finissent si tard, que peu de personnes peuvent y assister. Et bien sûr, le citoyen n’a aucun moyen de s’y exprimer.
Des conseils de quartier comme il en existe actuellement, fondés sur le volontariat des participants et l’implication des associations, les Municipalités peuvent en instaurer aussi dans de petites villes.
Rédigé par : Entre deux | 09 novembre 2009 à 19:00
Un risque d’instrumentalisation;
Christophe Xxxxxxxxx, co-président du conseil de quartier de Xxxxxxx, pointe ce risque d’instrumentalisation des conseils de quartier : « Les conseils de quartiers ne sont pas simplement un relai de la mairie mais un moyen d’écoute de la population. Bien que l’organisation de telles réunions publiques peuvent avoir un intérêt pour redynamiser certains conseils de quartier peu actif, je ne souhaite pas que nous soyons instrumentalisés ni mis en porte-à-faux dans le cas où le maire se servirait de ces réunions comme caution morale pour délivrer des informations qui n’ont pas été préalablement partagées avec les délégués de quartier. »
Rédigé par : Entre Trois | 09 novembre 2009 à 19:31
Brève de comptoir :
Trop de communication de la Mairie ! C’est comme la pluie en Bretagne, on ne peut pas l’arrêter, mais on peut mettre un imperméable!
Ara-Kiri
Rédigé par : Ara-Kiri | 10 novembre 2009 à 08:57
Où est l’urgence ?
Ce que nous voulons d’abord, c’est que nos familles ne se sentent plus agressées, ni dans la rue, ni dans leurs habitations, pour le reste on verra après !
Maxime, un Papa pas content non plus, comme beaucoup d’autres.
Rédigé par : Maxime | 10 novembre 2009 à 10:25
Bonjour à tous,
Rien que ce blog est une illustration parfaite que les Thorigniens sont en attente de dialogue et d'écoute de la part de ses élus. J'espère d'ailleurs que certains d'entre eux prennent le temps de lire nos discussions. Le bien fondé de ces assemblées de quartiers n'est pas à remettre en cause mais c'est leur fonctionnement qui manque de méthodologie. Lors de ces prochaines réunions exprimons nous clairement et soyons force de proposition, comme nous faisons actuellement sur ce blog.
À ce propos, lors de mes lectures quotidiennes, je viens de lire un article intéressant dans le "20 MINUTES" de ce jour. À Surenes (Haut de Seine), la ville finance à 80% le permis de conduire anticipé dès 16 ans (selon les revenus des parents) en contre partie les bénéficiaire doivent donner bénévolement 40h de leur temps pour des actions citoyennes (ex: le soutien scolaire dans une association).
Je trouve dans cette "Bourse au permis" une idée très intéressante, qui associe nos jeunes à la citoyenneté et au don de soi. Peut-être un projet à proposer lors de la prochaine réunion jeune demain mercredi 11 novembre ou lors de nos réunions de quartiers. Je pense sincèrement que nos élus sont attentes d'idées novatrices.
Pour ce qui est de la communication, je joue mon JOKER.
Rédigé par : des femmes, des hommes, des enfants = un village | 10 novembre 2009 à 10:47
JOKER,
Trop de com’, pas la bonne com’, les trois Assemblées de Quartier trancheront.
ML
Rédigé par : Marc Leclerc | 10 novembre 2009 à 14:08
Bonjour à tous,
La Municipalité a choisi comme thème de débats aux trois réunions de quartiers « les Finances communales ».En période d’orientation du prochain Budget au Conseil municipal, le thème est donc judicieux et permettra aux intervenants, parmi les Assemblées, de nombreuses questions.sur l’équilibre du prochain Budget et les augmentations possibles d’impôts. Les débats risquent d’être très animés !
Dans ces conditions, pour les personnes qui n’ont pas assisté au dernier Conseil municipal, nous demandons qu’en début de séance, soit rappelée la création du Comité consultatif « Prévention, Sécurité, Citoyenneté « , son rôle, sa composition et la représentation de la population au travers des Assemblées de Quartiers. Il n’y a pas lieu d’ouvrir une polémique à ce propos, il s’agit d’un fait. Nous demandons expressément que les candidatures d’un Délégué et d’un Suppléant soient sollicitées à l’issu de la présentation de ce nouveau Comité.
Nous pourrons ensuite débattre en toute indépendance d’esprit des questions budgétaires
Cordialement,
Marc Leclerc
PS : Ce post est retransmis ce jour à l’adresse « [email protected] »
Rédigé par : Marc Leclerc | 11 novembre 2009 à 09:50
Initiative de collectivité : Une belle idée à suivre...
"La ville évolue, votre quartier change. Exprimez-vous ici pour donner votre opinion sur ce qui va mais aussi sur ce qui ne va pas, ce qui pourrait-être amélioré dans votre quartier", dixit le blog citoyen de la ville de Montpellier : http://printempsdelademocratie.montpellier.fr/
Dans le cadre de son "printemps de la démocratie", cette ville avait lancé un blog citoyen du 20 mars au 20 juin 2009; sur ce blog, les citoyens internautes pouvaient poser ses questions aux services municipaux, émettre des propositions, des idées..Le résultat est éloquent : plus de 10.000 visites et un millier de commentaires publiés.
Internet un nouveau média a ne pas négliger, un bon moyen rapide et efficace pour garder le contact avec ses concitoyens.
Thorigny n'est pas Montpellier, mais peu s'inspirer de sa grande soeur!
Rédigé par : des femmes, des hommes, des enfants = un village | 12 novembre 2009 à 11:08
Le Gouvernement veut étendre la vidéosurveillance !
Début de citation :
Soixante mille caméras installées dans les rues de France d'ici à 2011, dont un millier à Paris, contre un parc global de 20000 actuellement; 28millions d'euros consacrés au développement des projets. La vidéosurveillance est devenue l'un des maillons essentiels de la politique de sécurité du gouvernement. Brice Hortefeux, qui devait présenter le jeudi 12 novembre, les orientations de sa politique, le rappellera.
Le ministre de l'intérieur, comme avant lui Michèle Alliot-Marie, a plusieurs fois annoncé le « triplement» du parc de caméras. Présentant, le 2 octobre, le plan national de prévention de la délinquance, le premier ministre, François Fillon, a qualifié la «vidéoprotection» de «priorité absolue» et a annoncé que le dispositif serait étendu à d'autres sites que la voie publique (parties communes des habitations, transports, commerce). Soixante-quinze nouvelles villes devraient être équipées dans les mois qui viennent. Le partenariat avec le secteur privé va être étendu.
En 2009, le Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) a prévu d'y consacrer une enveloppe de 28 millions d'euros sur un budget total de 37 millions. Le gouvernement parle de «vidéoprotection », un terme jugé moins agressif que celui de vidéosurveillance, mais la bataille n'est pas que sémantique.
En face, l'opposition grandit face à une politique jugée liberticide. Le collectif Démocratie et libertés, créé contre le plan de 1226 caméras à Paris, a déjà réuni plus de 8.000 signatures. Un autre collectif, Souriez, vous êtes filmés, constitué depuis 1995. organise régulièrement des débats sur le sujet. Dans les conseils municipaux, les discussions sont animées et dépassent parfois le simple clivage gauche-droite. Evoquant les questions de sécurité lors d'un déjeuner avec des élus de la majorité, le 15 septembre, Nicolas Sarkozy avait déclaré, selon l'un des participants, que le gouvernement trouverait les moyens de développer la vidéosurveillance «par-dessus la tête » des maires réticents.
A Bondy, en Seine-Saint-Denis, le maire PS, Gilbert Roger, a ouvert le débat au sein de son conseil municipal, un an avant l'installation des premières caméras.
Partisans et opposants s'affrontent aussi sur le terrain de l'efficacité de la vidéosurveillance. Dans un rapport commandé par le ministère de l'intérieur et rendu public en juillet, un inspecteur de l'administration, un responsable de la hiérarchie policière et un colonel de gendarmerie concluaient à une baisse de la délinquance plus forte, en moyenne, dans les communes équipées de vidéoprotection que dans celles qui ne le sont pas. A partir d'un échantillon composé de 53 communes en zone police (2591 caméras), et 63 brigades de gendarmerie (1257 caméras), ce rapport niait tout effet « plumeau », soit un effet de déplacement de la délinquance vers des zones non surveillées.
Toutefois, ses auteurs relevaient qu'il fallait une «forte densité» de caméras installées, et une localisation bien pensée, pour que ces dispositifs permettent l'interpellation de délinquants sur la voie publique. «Bien qu'ils apportent une aide indiscutable (...) leur impact sur le taux global d'élucidation reste encore modéré», avançaient-ils prudemment. En dessous d'une caméra pour 2 000 habitants, « les agressions progressent même plus que dans les villes qui n'ont aucun équipement»...
Sous le titre « Un rapport qui ne prouve rien », deux universitaires se sont, eux, appliqués à démontrer l'inefficacité de cet outil. Tanguy Le Goff, chercheur associé au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP-CNRS), et Eric Heilmann, enseignant à l'université de Dijon, mettent en cause la méthode fondée sur des chiffres de délinquance générale qui recouvrent des délits très divers. Ils estiment que la contribution de la vidéosurveillance à l'élucidation des faits est «marginale». «Dans l'échantillon retenu de 63 gendarmeries, 770 faits ont été élucidés grâce à la vidéosurveillance en 2008, soit 12 faits par an et par brigade, autrement dit un par mois », soulignent les chercheurs.
A Bondy, une première série d'une dizaine de caméras a été implantée en 2008, autour du quartier de la gare RER. Une seconde série est en cours d'installation dans un quartier où, selon le maire, «pas un commerçant n'a été attaqué au moins une fois». Comme partout ailleurs, le dossier technique, les implantations des caméras, leur nature, fixe ou mobile, ont été du ressort de la police. Les images parviennent ensuite, de nuit comme de jour, au siège de la police municipale et au commissariat de Bondy.
«Je n'ai pas d'états d'âme », affirme le maire, Gilbert Roger qui indique que ces caméras ont permis notamment d'interpeller des auteurs de vol à l'arraché. Toutefois, l'élu constate que les chiffres de la délinquance sur sa commune, non seulement n'ont pas baissé mais continuent même de progresser. «Je ne sais pas si tout ça est 100% efficace, dit-il, mais cela donne le sentiment d'être dissuasif. Avant, nous avions plus de rassemblements de jeunes adultes consommateurs d'alcool. » A la demande des fonctionnaires municipaux, «pour les rassurer», des caméras ont même été installées à l'intérieur de l'Hôtel de Ville.
Mais tout ceci à un coût très lourd. La dizaine de caméras autour de la gare de Bondy a nécessité un budget de 100 000 euros, pris en charge à 60% par l'Etat. « Comme il n'y avait pas beaucoup de projets en Seine-Saint-Denis, l'apport financier de l'Etat a été plus grand», rapporte-t-il. Ailleurs, c'est souvent moins.
Il faut ajouter les frais de télétransmission des images et le coût de trois fonctionnaires délégués à plein-temps pour regarder les écrans, en se relayant toutes les deux heures. Ces fonctionnaires de la mairie, installés dans les locaux de la police municipale, ont reçu un agrément spécial.
A Paris, le coût du plan de 1226 caméras pourrait atteindre la somme globale de près de 300 millions d'euros sur une quinzaine d'années, générant sur ce seul aspect économique, de vives réserves d'élus. Et puis, il y a les frais d'entretien. A Sartrouville (Yvelines), sur les cinquante premières caméras installées, onze ont été détruites volontairement
C'est, en tous les cas, un marché juteux pour les sociétés privées, sélectionnées sur appel d'offres, à qui sont confiées le parc des caméras. Selon le FIPD, la participation de l'Etat aux études préalables, aux frais d'installation ou d'extension des systèmes doit se situer entre «20 % et50 % maximum » du montant des projets.
Intégrée depuis plusieurs années dans le travail quotidien de la police, la vidéosurveillance n'est pas « l'assurance absolue » de réussite d'élucidation des crimes et délits, notait le rapport commandé par le ministère. Les caméras du petit village de Bréau, en Seine-et-Marne, ont bien enregistré l'image du détenu Jean-Pierre Treiber. Mais à ce jour le fugitif, évadé de prison depuis le 8 septembre, court toujours.
Fin de citation
Isabelle Mandraud, le Monde du 13 Novembre 2009.
Cet article est cité à titre exceptionnel dans le cadre des futures appréciations du Comité consultatif communal.
Rédigé par : ML | 12 novembre 2009 à 20:34
Bonjour à tous,
Juste pour vous rappeler les dates des assemblées de quartiers.
La première de la rentrée, c'est ce soir à 20H "Le Quartier de la Dhuis" au Préau de l'École des Cerisiers. Le thème commun aux 3 réunions : Les finances communales et la sécurité (rajouté en dernière minute), comme nous l'avait déjà indiqué notre modérateur.
• Quartier des Vignes, jeudi 19 novembre à 20H. Préau de l’école Gambetta.
• Quartier du Lavoir, mercredi 25 novembre à 20H. Salle des Samoreaux
Soyons nombreux et plein d'idées!
Rédigé par : des femmes, des hommes, des enfants = un village | 13 novembre 2009 à 16:08
Premières impressions sur l’Assemblée de Quartier de la Dhius, le 13 Novembre,
Vendredi soir, se sont réunie au préau de l’Ecole des Cerisiers, une trentaine de personnes, à l’occasion de l’Assemblée de Quartier de la Dhuis.
Sur environ deux heures de cession, une heure et quart a été consacrée à l’exposé de l’état des finances de la Commune après exécution du Budget 2009 et trois quart d’heure à l’examen des questions posées par les participants et à la candidature à la délégation au Conseil « Prévention, Sécurité, Citoyenneté « créé lors du dernier Conseil Municipal.
Il ressort de l’étude succincte des divers postes fonctionnement et investissement, qu’il a été difficile d’obtenir un budget équilibré, compte tenu de la faiblesse des rentrées fiscales. A la suite d’une obligation légale, résultant d’un transfert antérieur de compétence avec Marne et Gondoire, il sera peut-être nécessaire d’avoir recours à un emprunt. Une comparaison de la pression fiscale sur chaque habitant de Thorigny et des communes environnantes explique la « pauvreté » de la Commune et la nécessité des contractions budgétaires qui ont été nécessaires. Pourtant la situation de la Commune ne doit pas à ce jour, être considérée comme préocupante sur le plan comptable.
Il n’en serait plus de même si les multiples demandes de la population, particulièrement en matière de sécurité, devaient être satisfaites en un temps relativement court. Il appartiendrait alors à la Municipalité de prendre la responsabilité des choix politiques à prendre, de hiérarchiser l’urgence des demandes et d’adapter la pression fiscale aux actions demandées par la Population. Le rôle d’échange sur les projets , et non de décision, à attribuer au Conseil « Prévention, Sécurité, Citoyenneté « prend tout son sens dans cette perspective. Il appartient à chacun de se rendre compte de la possibilité qui lui est offerte de s’exprimer sur le sujet. Une des premières tâches de ce Conseil sera de faire le tri entre les phantasmes et le possible. A chacun de se positionner sur ce tri s’il ne veut pas qu’il ne lui reste un jour que ses yeux pour pleurer !
A l’issue de l’assemblée, les participants ont accepté de valider la candidature de la personne qui s’était seule présentée pour le poste à pourvoir, toutefois il serait bon qu’un suppléant soit également retenu.
Marc Leclerc
Rédigé par : ML | 14 novembre 2009 à 13:38